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4 des plus grands projets de barrages hydroélectriques prévus dans le monde
28 avril 2025
La construction de grands barrages a considérablement ralenti au cours des dernières décennies.
Non seulement leurs coûts d’investissement élevés et les longs délais avant qu’ils ne commencent à générer des revenus rendent leur financement difficile, mais il existe également un risque d’impacts environnementaux importants et de déplacement de communautés.
Mais alors que le monde est aux prises avec le changement climatique et le besoin urgent de sources d’énergie plus propres, certains nouveaux mégaprojets d’énergie hydroélectrique de grande envergure reviennent à la planche à dessin.
L'année 2025 a vu un regain d'intérêt pour les projets ambitieux. Nous explorons ci-dessous quatre des plus grands projets de barrages hydroélectriques, actuellement en phase de planification ou sur le point de démarrer leurs travaux :
1) Projet hydroélectrique de Medog (Tibet, Chine)

La Chine a approuvé la construction du plus grand barrage hydroélectrique du monde, le projet hydroélectrique de Medog, situé sur le cours inférieur du fleuve Yarlung Tsangpo au Tibet. S'il est achevé, il pourrait produire trois fois plus d'électricité que le barrage des Trois Gorges, soit une production annuelle estimée à 300 milliards de kilowattheures.
Annoncé à l'origine fin 2020, le projet nécessitera le forage d'au moins quatre tunnels de 20 km de long à travers la montagne Namcha Barwa pour détourner le débit de la rivière, pour un coût estimé à 137 milliards de dollars américains.
Cependant, les inquiétudes concernant son impact sur l'écosystème fragile de la région et le déplacement potentiel des communautés tibétaines ont suscité des critiques internationales. Bien que le gouvernement chinois n'ait pas divulgué le nombre de personnes susceptibles d'être déplacées, les comparaisons avec le barrage des Trois Gorges, qui a déplacé 1,4 million de personnes, illustrent l'ampleur de l'impact.
Il existe également des préoccupations géopolitiques. Le fleuve Yarlung Tsangpo, qui devient le Brahmapoutre en Inde et au Bangladesh, est une source d'eau essentielle pour des millions de personnes. Certains analystes, dont le groupe de réflexion australien Lowy Institute, ont averti que le barrage pourrait donner à la Chine la possibilité de contrôler les flux d'eau vers les pays voisins.
2) Projet hydroélectrique de Siang (Inde)

En réponse au projet chinois Medog, l'Inde a proposé son propre barrage hydroélectrique géant sur la rivière Siang, la partie indienne du Yarlung Tsangpo. Ce projet hydroélectrique de 11 000 MW serait doté d'un réservoir capable de stocker neuf milliards de mètres cubes d'eau. Au-delà de la production d'énergie, le barrage vise à faire office de tampon contre d'éventuelles crues soudaines des projets chinois en amont. L'Inde espère ainsi réduire les risques d'inondations dans les États de l'Arunachal Pradesh et de l'Assam, ainsi qu'au Bangladesh.
Bien que le gouvernement indien ait autorisé une étude de préfaisabilité, le projet a été accueilli avec des protestations de la part des communautés locales, qui craignent des déplacements et des dommages écologiques.
Le coût du projet a été estimé à 13,2 milliards de dollars américains.
3) Barrage de Rogun (Tadjikistan)

Le barrage de Rogun au Tadjikistan, une fois entièrement achevé, deviendra le plus haut barrage du monde avec 335 mètres.
Le projet est en développement depuis des décennies, mais a récemment bénéficié d'un financement de 6,3 milliards de dollars de la Banque mondiale pour financer son achèvement. Le barrage est construit par l'entreprise italienne Webuild.
Une fois terminé � l'achèvement est actuellement prévu pour 2033 � le barrage de Rogun aura une capacité installée de 3 600 MW. Cependant, la production de revenus provenant de la vente d'électricité ne devrait pas commencer avant 2039, ce qui illustre les longs délais souvent associés aux grands projets hydroélectriques. L'achèvement du barrage suscite également des inquiétudes quant à la gestion des ressources en eau en Asie centrale, notamment pour les pays situés en aval comme l'Ouzbékistan.
4) Barrage du Grand Inga (République démocratique du Congo)
Le barrage du Grand Inga est l’un des projets hydroélectriques les plus ambitieux de l’histoire, en préparation depuis des décennies, mais qui a eu du mal à démarrer.
Conçu comme une série de six barrages sur le fleuve Congo, le complexe du Grand Inga pourrait générer 40 000 MW d'électricité, soit plus du double de celle du barrage des Trois Gorges, transformant potentiellement le paysage énergétique de l'Afrique.
La République démocratique du Congo (RDC) dispose déjà de deux barrages opérationnels, Inga 1 et Inga 2, construits dans les années 1970 et 1980. Cependant, ces installations sont mal entretenues et ne fonctionnent qu'à 80 % de leur capacité.
La construction d'Inga 3, d'une puissance de 4 800 MW, devait initialement débuter en 2018, mais elle a subi des retards répétés. Cependant, à la fin de l'année dernière, la Banque mondiale a annoncé la reprise des discussions avec le gouvernement congolais concernant un éventuel financement, ravivant ainsi l'espoir pour l'avenir du projet, après son retrait du financement en 2016.
Le directeur général de la SNEL, la compagnie publique d'électricité de la RDC, a déclaré en novembre 2024 que si les travaux d'Inga 3 commençaient en 2026, le barrage pourrait produire de l'électricité dès 2032 à partir de seulement deux turbines. Celles-ci pourraient ensuite contribuer au financement de nouvelles turbines pour le barrage.
L’avenir du projet reste toutefois incertain.
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